à la Villa Medici | Viale della Trinità dei Monti, 1
- Mounir Ayache | artiste
- Eric Salobir o.p. | fondateur et président du réseau OPTIC pour promouvoir la recherche et l’innovation dans le secteur des sciences humaines digitales
- Olivier Ibañez | conseiller mécénat du Centre des monuments nationaux, il accompagne sa recherche avec une volonté systématique d’innnover au niveau technique
Moderateur : Renaud Escande o.p.
L’actualité tech a été récemment marquée par l’ouverture au public de ChatGPT, intelligence artificielle capable d’écrire des articles, des nouvelles voire des poèmes que l’on distingue difficilement d’une production humaine, et de son homologue DALL·E 2, générant des photos ou des illustrations d’une qualité déconcertante, dont l’une a récemment gagné un prix. En quoi ces IA viennent-elles remplacer ou compléter l’action de l’humain dans sa démarche de création ? Comme la photo avait poussé les arts pratiques hors de leur zone de confort en leur retirant le «monopole» de la représentation visuelle du réel, et notamment du portrait, l’arrivée de ces IA va-t-elle obliger les artistes à repenser leur technique, leur discipline, voire leur statut ? En retour, comment pourront-ils se saisir de ces outils pour inventer de nouvelles formes d’art ? Alors que le Web3 et les réalités numériques (métavers, réalité augmentée…) offrent de nouveaux champs d’expérimentation, les NFT quittent progressivement leur statut d’objets de spéculation infondée. Ils permettent désormais d’attester de l’authenticité d’une œuvre ou de la lier à une expérience (visite virtuelle, happening…), induisant une porosité entre les modes d’expression artistique tangibles et intangibles. Comment ces réalités hybrides vont-elles modifier l’appréhension de la démarche artistique par les créateurs comme par le public ?