Il y a 100 ans, la réconciliation entre le Saint-Siège et la France prenait forme. L’année 2021 marque le centenaire du rétablissement des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et la France, rompues dans le sillage de la loi de 1905 sur la séparation entre les Églises et l’État. Retour sur cette page d’histoire avec le père Bernard Ardura, président du Comité pontifical pour les sciences historiques.
Le Siège apostolique et la «fille aînée de l’Église» entretiennent de très anciennes relations diplomatiques, initiées sous la monarchie. A partir du XVIe siècle, la France veillera à ce qu’un ambassadeur permanent réside dans la Ville éternelle ; cette tradition perdurera jusqu’en 1905, année de la rupture - après celle plus brève sous Napoléon Ier. Les premières frictions remontent aux années 1880, lorsque la IIIe République commence à adopter toute une série de lois anti-congréganistes. C’est ainsi que durant seize années, le siège de l’ambassade française à Rome demeurera vacant. Le père Bernard Ardura, président du Comité pontifical pour les sciences historiques retrace pour nous le fil de ces événements jusqu’à la réconciliation, ainsi que l’actualité de la reprise des relations.Il y a 100 ans, la réconciliation entre le Saint-Siège et la France prenait forme. L’année 2021 marque le centenaire du rétablissement des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et la France, rompues dans le sillage de la loi de 1905 sur la séparation entre les Églises et l’État.
Retour sur cette page d’histoire avec le père Bernard Ardura, président du Comité pontifical pour les sciences historiques.
Le Siège apostolique et la «fille aînée de l’Église» entretiennent de très anciennes relations diplomatiques, initiées sous la monarchie. A partir du XVIe siècle, la France veillera à ce qu’un ambassadeur permanent réside dans la Ville éternelle ; cette tradition perdurera jusqu’en 1905, année de la rupture - après celle plus brève sous Napoléon Ier. Les premières frictions remontent aux années 1880, lorsque la IIIe République commence à adopter toute une série de lois anti-congréganistes. C’est ainsi que durant seize années, le siège de l’ambassade française à Rome demeurera vacant. Le père Bernard Ardura, président du Comité pontifical pour les sciences historiques retrace pour nous le fil de ces événements jusqu’à la réconciliation, ainsi que l’actualité de la reprise des relations.
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Père Bernard Adrura, Président du Pontificio comitato di scienze storiche.
Moderateur :
Loup Besmond de Senneville, journaliste envoyé spécial permanent de «La Croix» à Rome