Liberté et droit, du républicanisme à la res publica
Dans les conceptions modernes de la république (de Machiavel à Rousseau), et même dans des conceptions plus récentes du républicanisme (par exemple chez le philosophe américain Philip Pettit), la liberté et le droit occupent une place essentielle. Cependant, les références anciennes mobilisées pour les penser entraînent souvent une simplification excessive du passé et une suppression des conflits de sens ; de plus, elles laissent de côté la question de la hiérarchie sociale et des relations de pouvoir. Cette simplification peut s’expliquer par la manière dont les thèmes et les attentes sont sélectionnés dans chaque période, mais aussi par une relation toujours problématique avec le passé et le pouvoir.
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